Nos gènes ou l’expression de nos gènes sont en général influencés par notre environnement, par notre alimentation et aussi par nos comportements du quotidien. On parle alors d’épigénétique. En effet, cette notion a été développée par un biologiste britannique en 1999 et a prouvé qu’un être vivant peut prendre différents aspects, sans que cela soit prévu dans son ADN. Autrement dit, il est tout à fait possible que les gènes soient activés ou désactivés par des signaux de notre corps et que notre mode de vie ait des effets sur notre système immunitaire. Certaines études essayent même de démontrer en ce moment que les modifications épigénétiques sont héréditaires. Pour pouvoir approfondir ce sujet, il y a lieu de présenter dans cet article le fonctionnement de l’épigénétique et aussi les avantages de connaître cette notion.

Les effets de notre environnement et de notre rythme quotidien sur notre expression génétique

  Avant de commencer, il convient de comprendre que la génétique est tout simplement l’étude des gènes, tandis que l’épigénétique correspond à l’étude des changements dans l’activité des gènes. Ainsi, cette dernière concerne l’utilisation des gènes par les cellules, ce qui ne touche donc pas la séquence d’ADN. A la différence des mutations génétiques, les modifications entrainées par l’épigénétique sont réversibles. Si l’on prend par exemple le cas des personnes qui habitent à la campagne depuis leur enfance et qui, soudainement, décident de déménager dans une grande ville. Il est fort probable que l’épigénome de ces individus subit des transformations considérables, car les deux milieux en question ne sont pas identiques. Effectivement, les régions urbaines sont très polluées par rapport aux régions rurales. De plus, presque tout le monde est stressé en ville à cause du rythme quotidien, ce qui explique donc le fait que notre système immunitaire et aussi nos caractéristiques physiques se modifient rapidement suivant notre mode de vie, notre environnement et enfin notre habitat. Ces différences peuvent se faire constater par le biais d’un test ADN (https://adntest.fr/) qu’il faudra réaliser plusieurs fois dans sa vie pour évaluer les changements.

Les liens entre nos gènes, nos aliments et notre santé

  Concernant maintenant les liens entre nos gènes et les aliments, il y a lieu de préciser que la carence en certains nutriments ainsi que l’exposition d’un individu à des radiations UV ou à des substances carcinogènes peuvent endommager le matériel génétique. Par la même occasion, certains constituants des aliments tels que les vitamines, les oligoéléments et les acides gras, peuvent contrôler l’activité des gènes et peuvent ainsi modifier l’expression de ces derniers. Bien évidemment, la séquence de l’ADN ou le code génétique n’est pas assujetti aux modifications puisque les composants de notre alimentation n’interagissent qu’avec notre patrimoine génétique. En termes simples, notre alimentation influe donc sur notre génétique et celle-ci est à la base de notre santé. D’où l’intérêt d’être au courant de la nutrigénomique et aussi des interactions génome-nutriments. A titre d’illustration, il y a par exemple le fait que, tout comme le sommeil, le sport et la nourriture, les gènes influencent aussi sur l’hypertension artérielle et causent souvent des maladies cardiovasculaires. Le pourcentage communiqué par les chercheurs sur cela est entre 30 et 70%, ce qui peut être jugé assez important. De plus, il y a de quoi encore s’inquiéter car d’autres facteurs génétiques peuvent aussi entrer en compte, ne citant que : le niveau de triglycéride, le niveau de cholestérol et aussi le niveau de LDL. Mais la bonne nouvelle est que les modifications génétiques qui sont entraînées par l’alimentation sont réversibles, et il est très rare de voir des personnes qui transmettent leur problème de modifications génétiques à leurs descendants. Pour conclure, il est conseillé de choisir le meilleur environnement pour vivre, de toujours consommer des aliments sains et aussi d’adopter un mode de vie équilibré pour bien prendre soin de nous et de nos enfants et enfin pour atteindre un meilleur potentiel de l’organisme.