Le secteur du cosmétique
est soumis à des règles strictes, tant au niveau national qu’international. Ces
règles s’adressent aux fabricants et à l’ensemble des acteurs. Elles
garantissent la sécurité et la santé des utilisateurs. Pour les marques, le
fait de les respecter est le meilleur moyen de conquérir de nouveaux marchés.
Voici l’essentiel à savoir sur les règles régissant les produits cosmétiques.

Quels sont les produits concernés par
ces prescriptions ?

Par définition, un produit
cosmétique est un mélange ou une substance à enduire sur une partie
superficielle du corps humain, les dents ou les muqueuses buccales. Il doit
exclusivement servir à nettoyer, à parfumer, à modifier l’aspect, à protéger ou
à conserver en bon état certaines zones du corps. Ce qui signifie qu’il ne doit
pas avoir des propriétés curatives ou préventives. Dans ce cas, il ne s’agit
pas d’un produit cosmétique, mais d’un médicament. Tous les produits concernés
par cette définition sont tenus de respecter la législation cosmétique
s’y rattachant.

Ainsi, les produits du
soin du visage, de la peau, des cheveux et du corps font partie de ces
produits. Cette définition est valable pour les éléments destinés à l’hygiène,
comme le savon. Il en va de même pour les produits de beauté, tel que le rouge
à lèvres. Même des matières premières, comme l’huile d’olive, peuvent être
considérées comme des substances de ce genre. A condition que les indications
soient à usage cosmétique. En Europe, les produits cosmétiques commercialisés
sont soumis au règlement (CE) n°1223/2009, en accompagnement avec la directive
76/768/CEE. Chaque pays peut établir des encadrements, mais en accord avec les
normes internationales. En France, par exemple, les produits cosmétiques sont
régis par le code de la santé publique (CSP).

Quelles sont les étapes à suivre pour
vendre des produits cosmétiques ?

Les règles et les
différentes lois peuvent être complexes pour les fabricants, en plus du marketing
cosmétique
de la marque à gérer. Pour commencer, il faut déclarer
l’établissement auprès des autorités compétentes. Ensuite, il faut désigner une
personne responsable. Il peut s’agir ici du fabricant, de l’importateur ou du
distributeur. C’est la personne chargée de la mise sur le marché des produits cosmétiques.
Elle doit aussi assurer la sécurité des utilisateurs en cas d’incident. De
plus, elle veille à la conformité des législations, et cela, dans chaque pays
où les produits vont être vendus. Toutefois, la réglementation autorise un
organisme tiers ou une entreprise privée à se charger de cette lourde
responsabilité.

Ainsi, la meilleure
alternative pour être en règle est de faire appel à un spécialiste dans la mise
en conformité cosmétique comme Clearorg. Dans un premier temps,
cela permet aux fabricants et aux créateurs de se concentrer sur leurs
principales activités. Dans un second temps, ils peuvent se fier à l’expertise
de ce professionnel. D’ailleurs, c’est le meilleur moyen de garantir la
pérennité de la marque
. Cet expert veille aussi au respect des exigences
selon les législations en vigueur : composition et ingrédients, étiquetage,
description des produits, communication des effets secondaires et indésirables…
Enfin, il met tout en œuvre pour identifier les risques réglementaires.