Lorsque le praticien conduit l’individu dans un état d’hypnose, ce dernier voit les choses d’une autre façon. Ses perceptions ne sont plus les mêmes, notamment la perte des repères spatio-temporels. Les expériences vécues peuvent varier selon la personnalité du consultant, le contexte, la méthode employée, les suggestions données par le praticien, etc. Voyons tout cela en détails dans cet article.

L’hypnose, un état de conscience modifié

Cet état de conscience particulier met la personne entre la veille et le sommeil. En réalité, cet état peut être vécu par n’importe quel individu lorsque l’esprit se libère, par exemple en regardant passer les paysages depuis votre voiture ou en fixant les flammes d’un feu danser. Lorsqu’une personne est dans un état de conscience modifié, elle peut utiliser son imagination de façon plus avancée et plus libre. Ce qui lui permet d’être plus créative et de trouver facilement de nouvelles solutions à sa problématique. En étant proche du sommeil ou de la méditation, l’individu peut s’approcher de son inconscient tout en restant conscient du monde qui l’entoure. Cette sensorialité augmentée aide le patient à se confronter à ses soucis, à calmer ses douleurs, à modifier ses comportements, etc.

Les domaines d’application de l’hypnose

L’hypnose peut être appliquée dans de nombreuses circonstances à savoir : pour renforcer les ressources (développement de ses capacités de concentration, de mémoire, de créativité et de sa confiance en soi), pour diminuer le stress physique et mental afin de mieux gérer l’anxiété, les peurs, etc. L’usage de l’hypnothérapie est aussi efficace pour aider la personne à gérer la douleur de manière ponctuelle (accouchement, extraction dentaire, …), à équilibrer son sommeil, à changer ses habitudes de vie (en cas de dépendance ou d’addiction) et à soulager les symptômes de dépression.

Les différentes techniques utilisées en hypnose

Pour amener le consultant en état d’hypnose, le praticien utilise généralement sa voix. En effet, lorsqu’une personne est dans cet état, son esprit rationnel fait abstraction de tout ce qui l’entoure. Ce qui va générer en lui une hypersensibilité et une hyperactivité à la parole de l’hypnotiseur. Pour aider le patient à se focaliser, l’hypnothérapeute peut aussi utiliser d’autres propositions. Il demande au patient de visualiser des images apaisantes. Sinon, il maintient un contact tactile avec le patient. Seul le professionnel en hypnose est en mesure de choisir la technique adaptée à la personnalité du consultant pour que ce dernier entre facilement dans cet état particulier. Une fois que la personne est dans un état de conscience modifié, le praticien peut commencer.

Nombreuses sont les techniques pouvant être utilisées. La méthode classique fait référence à la dissociation du conscient et de l’inconscient. Elle se fait de manière plus directive. Autrement dit, le praticien fait des suggestions directes.

L’hypnose Ericksonienne consiste à chercher le flou et l’ambigu pour tromper l’esprit rationnel des consultants. Pour cela, soit le praticien raconte des anecdotes, soit il leur donne des tâches souvent très créatives. Cette technique est souvent utilisée en psychothérapie et en médecine. Pour aider le consultant, le praticien propose des solutions sous forme de métaphores, de souvenirs, de suggestions indirectes. Une fois conscient, le consultant va choisir inconsciemment la solution qui lui semble la plus adaptée (autosuggestion).

La Nouvelle Hypnose reprend différentes méthodes (méthode classique, méthode Ericksonienne, les apports de la PNL). Les séances se font de manière moins directive et font participer le consultant.

Avant la première séance, le praticien invite le consultant à présenter son motif de consultation. Il va faire en sorte que le patient soit à l’aise (position allongée, assise, cadre confortable, …) pour qu’il puisse s’exprimer librement. Après cet entretien préalable, le praticien va pouvoir choisir la technique d’hypnose la plus adaptée pour résoudre le problème.